Histoire

“C’est proprement
ne valoir rien
que de n’être utile à personne”.

RENÉ DESCARTES

C’est en s’appuyant sur cette maxime de Descartes que Claude Pompidou, l’épouse du Président de la République Georges Pompidou, décide en 1969 de créer une Fondation pour venir en aide aux personnes en situation de handicap (enfants et adultes), aux personnes âgées et aux malades hospitalisés.

Très vite, Claude Pompidou élargira le champ d’intervention de la Fondation à la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
Fille d’un médecin de campagne qui soignait gratuitement les plus pauvres, Claude Pompidou a toujours été sensible au sort de ceux qui souffraient et que la vie avait malmenés. Alors qu’elle était étudiante et jeune mariée, elle avait déjà choisi de s’occuper des personnes démunies de son quartier de la rue Mouffetard. Consciente que la seule initiative individuelle avait ses limites, Claude Pompidou décide de susciter un mouvement plus vaste qui aboutit en 1970 à la création d’une Fondation pour les enfants handicapés, les personnes âgées et les malades hospitalisés.

“Je ne connus jamais
la tentation d’abandonner”

CLAUDE POMPIDOU

Elle souhaite notamment développer un bénévolat encore très rare à l’époque. Basé sur un modèle de volontariat anglo-saxon, elle propose un bénévolat d’accompagnement le plus efficace possible car il réunit des personnes qui sont formées, soutenues et dont les interventions répondent à des règles éthiques clairement établies.

En parallèle, Claude Pompidou souhaite la création de structures d’accueil et d’hébergement pour les personnes âgées et les enfants handicapés.

Dès le début des années 1980, elle s’intéresse à l’émergence de la maladie d’Alzheimer.

Sensible aux familles dont elle a perçu les souffrances et convaincue de la nécessité d’aider la recherche médicale dans ce domaine, elle mobilise sa Fondation autour de ces deux axes et inaugure, en 2001, le premier centre entièrement conçu et dédié à la prise en charge des malades d’Alzheimer.

Chaque après-midi, pendant plus de 35 ans et jusqu’à son décès le 3 juillet 2007, Claude Pompidou était présente dans les locaux de la Fondation à Paris. Comme elle en avait exprimé le souhait, c’est Bernadette Chirac, qu’elle aimait beaucoup, qui prit sa suite à la présidence de la Fondation dès le mois de septembre 2007.